chronique

// Celui ou celle qui chante l’Amour n’est pas né de la dernière pluie. Sujet décliné depuis la nuit des temps sous toutes ses coutures et pourtant la recette prend toujours. C’est la tête première, le bec en avant que je suis tombé sous de charme du nouvel album d’Emma Solal « l’Amour, et c’est tout »! Inutile donc de tergiverser sur les thèmes abordés dans les chansons ici présentes, cela ne serait que redondance.

Nous la connaissions sous des couleurs plutôt jazzy et c’est sous des teintes rouges passion d’une pop électronique éclaboussée de douceur féminine et de chaleur latine qu’Emma nous fait aimer l’amour, et c’est tout.

Douze titres terriblement addictifs qui collent parfaitement au paysage sonore de la scène française actuelle, de véritables tubes dansants, chaleureux et entêtants que nous offre cette jeune femme pleine de douceur, moderne, épanouie, libre et bien sûr amoureuse !

Ainsi « L’Amour, et c’est tout », « Drôle de réplique », « Un avant, un après » et le mystérieux « Miroir » ne manqueront de nous faire sautiller sous la séduction de sonorités synthétiques et le charme d’une basse envoûtante. Puis, plus intimistes mais tout aussi accrocheurs, « Is Arutas » et « Monica Vitti » nous donnerons des envies de dolce vita et de plages italiennes sous la douceur tiède d’un coucher de soleil. L’amour connait aussi ses désillusions dans « La femme d’une star » ou encore « Si j’avais su ».

Nicolas Vidal (qui a réalisé l’album) viens partager le chant avec Emma sur le très beau « Baisers Illicites ». Je finirai par mon titre coup de cœur, certainement parce qu’il m’a troublé par sa mélancolie et le mystère de la scène qui y est décrite : « Au bar de l’hôtel ». Amour perdu ? Fantomatique ? Espéré ? La voix d’Emma est superbe.

« L’Amour, et c’est tout » est véritablement un très bon album à écouter sans limites. Résolument moderne et lumineux, il nous donne une bouffée de fraîcheur et titille la plus grande de nos émotions, celle d’être amoureux/se.

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