chronique
TISTE COOL
/ EP « L’étude du Cool »
/ Sortie le 29 Mars 2022
Cette dualité est l’élément central du disque, un art de l’équilibre qui ne tombe jamais dans le pathos. « Big Bisous Bien Baveux » pourrait présager d’un sentimentalisme de carte postale par son introduction, mais c’est une confession que nous livre Tiste Cool, comme la lecture d’un journal intime. Cette nonchalance ensoleillée en contraste avec le refrain de « Paillettes »(tu étais la plus belle, la plus belle de mes histoires ratées) est en quelque sorte une fête triste qui donne envie de se déhancher.
Tiste Cool ne se complait pas dans une auto-satisfaction béate, il y a quelque chose d’attachant dans sa manière d’aborder les drames sentimentaux, de décrire la fugacité de moments heureux (mention spéciale pour « Beauté future »).
La pochette, justement, est l’illustration des compositions de ce deuxième EP, un instantané sur lequel une anomalie s’est glissée.
(chronique : Franck irle)