chronique

/On ferme les valises et on monte dans la navette spatiale, ciao la terre, on laisse derrière nous les gigantesques tas d’ordures de la société industrielle, l’usage du tout-à-l’égout. C’est un voyage quelque peu fictionnel, dont le thème s’articule autour des pérégrinations d’un crooner interplanétaire au 31ème Siècle. Bienvenue dans un monde dystopique.

Perfecto est la combinaison d’éléments progressifs, un amalgame de soul-pop au demeurant difficilement définissable.

Les cinq corsaires de cette odyssée galactique ont déjà officié dans des formations telles que Enhancer, Bukowski. Quasar of Love est une histoire d’anticipation, de riffs bourrus de guitares qui suivent des cavalcades inattendues. On a l’impression d’avoir déjà entendu ces refrains, mais d’où viennent ils ?

Enregistré dans le studio de Vincent Thermidor, la production est pour le moins aboutie. Malgré un fourre-tout parfois déroutant, Try to Fly prend son envol, Little Man trempe dans une soul bluesy addictive.  Hommage à l’âge d’or de la soul teintée de Space Pop (on regrettera l’absence de grooves P-Funk qui auraient apporté une touche plus fun) ce disque donne du fil à retordre par ses multiples
dimensions.

Qu’importe, le groupe emporte son auditoire dans une faille spatio-temporelle. Aux passages racoleurs, parfois surgit une inspiration primitive, spontanée. Quasar Of Love ravira les fans de Pop-Soul-prog-Rock. Qui s’en plaindra ?

(chronique : Franck irle)

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