chronique

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ONE RUSTY BAND
/ Album « One More Dance »
/ Sortie le 20 Octobre 2022

// Histoire de ne pas coincer la bulle avec une flegme majuscule, prenons la tangente avec Greg et Léa, deux artisans, dans le sens noble du terme. One Rusty Band, la rencontre d’une danseuse de claquettes et d’un homme-orchestre qui se concrétise pour engendrer un dirty blues corrosif.

Depuis la conception graphique à celle de la production, tout est fait en duo. Visuellement, sur scène, la formule est efficace. Sur disque, ça claque rugueusement ! Bien que profondément circonscrits dans un style, One Rusty Band n’est pas simplement ancré au sol. « One More Dance » renoue avec la musique de la Louisiane, on pense à Jacob Wild, parmi leurs contemporains et les pionniers légendaires du passé. La sonorité de One Rusty Band résonne de ces bicoques en bois, cachées dans la forêt, transposée dans les bastringues où l’on vient taper du pied histoire d’accompagner la rythmique enfiévrée que distille « Electric Church » dans une ébullition palpable dans les moindres interstices.

(©photo : Jacques Apothéloz )

Le timbre vocal de Greg sur « Too Hot » doublé par les claquettes de Léa ajoutent ce côté granuleux et enflammé. Chargé en électricité, en riffs terriblement amphétaminés, le disque ne s’épuise pas et garde cette intensité (notamment « Elsewhere » ) pérenne.

Comme espéré, l’album tient ses promesses du premier au dernier titre.
(chronique : Franck irle)

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