chronique

// Quels souvenirs demeurent en vérité de cette année 2021 ? Bribes de bonheurs éphémères, instants sauvés du vent, un bouillonnement artistique et ces retrouvailles avec le spectacle vivant, moments inouïs de liberté.

« Once » avait précédemment dépassé le simple plaisir du contentement originel non pas seulement par son évocation de paradis perdus, mais aussi par ce besoin impérieux de renouer avec une sensation de bonheur, de partager quelque chose d’intime, sous le prisme d’une expérience qui pourrait tout autant s’appliquer à l’amitié à laquelle se sont réunis Christophe et Maxwell.

Cette complicité se poursuit dans ce nouvel EP tiré à 600 exemplaires, une musique raffinée digne d’une oeuvre d’orfèvrerie avec ce soupçon de décalage désabusé dans le texte.

Après avoir tourné sans relâche sur le territoire, le duo a trouvé le temps pour enregistrer 6 titres, livrant le plus secret de leurs pensées. Formule magique, sésame onirique, nous voici conviés dans un nouvel Eden, chaque titre dessinant le contour des choses, révélant sa beauté.

Suite du précédent album ? Le raccourci pourrait être trop facile, il s’agit ici d’un approfondissement des émotions, une odyssée vers d’autres contrées, comme les rouleaux écumeux d’une onde embrassant ciel et terre. Je ne ferais aucune description de chaque titre tant l’ensemble possède cette unicité et cette curieuse exaltation que procure le disque est indicible.

(chronique : Franck irle)

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