chronique

AWIR LEON
/ Album « Man Zoo »
/ Sortie le 28 Septembre 2019

// Le chanteur de Dunkerque a gravit les échelons petit à petit et monte en flèche depuis son premier album, « Giants » paru en 2016.

Il faut dire que François Przybylski, de son vrai nom, baigne dans l’art depuis tout jeune. Initié à la danse par sa mère et nourri d’influences musicales variées, il croise à 18 ans la route du chorégraphe Emmanuel Gat, avec qui il co-signe la pièce « Sunny » en 2016, collabore avec le collectif People, qu’il met en valeur dans son dernier clip « Choir », il fonde le groupe UNNO tout en expérimentant ses propres créations mélodiques.. Toutes ses expériences, sa créativité et ses rencontres l’ont mené à cet album « MAN ZOO ».

Awir Leon confie avoir écrit certaines de ses chansons dans des moments où il doutait de lui même et n’était plus sûr de rien. Le titre « What’s Good » l’évoque sans surprise. Les bruits d’horloge et de bois que l’on frappe sont adoucis par un va-et-vient langoureux sur une mandoline légère qui ajoute de la tension au morceau.

Le titre « Sharks » ne parle pas de requin au sens propre. Il évoque la culpabilité, la douleur, avec lesquelles il ne sait plus quoi faire et préfère les jeter à l’eau, aux requins, pour s’en débarrasser. La version de l’album est une version live, prise lors d’enregistrements vidéo ; un piano-voix qui nous laisse nous plonger dans les profondeurs de son âme.

« Lies Living » paraît plus joyeux, plus électro. Une batterie et un piano distillé de temps à autre viennent casser le côté glaçant du morceau qui parle des mensonges présents autour de nous…Sont-ils devenus des vérités ? Devons-nous les assumer ou les ignorer ?


(©crédit photo : Mehdi Baki)

Ce sont les principaux titres qui ont retenus mon intention et qui démontrent l’état d’esprit de l’album, entre noir et blanc. Le chanteur essaye de se débarrasser d’une douleur, d’une tristesse par la musique.

Un univers évolutif émotionnel et sonore de haute qualité que je vous conseille chaudement de découvrir ! C’est un tourbillon vertigineux à écouter !
(chronique : Manon Bilot)

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