chronique

SWEET NEEDLES
/ Album « Tormenta »
/ Sortie le 26 Novembre 2021

// Plus agréable qu’une écharde enfoncée dans l’épiderme, le quintet Parisien Sweet Needles pénètre subrepticement la chair, pour ensuite irradier de ses flammes le corps et remonter jusqu’à l’encéphale.

Dès l’ouverture « Tormenta » assène ses riffs de guitares d’une violence inouie, une avalanche sonique qui vient pilonner le cortex comme une séance d’électrochocs. Sans laisser de répit, ça embraye illico pied au plancher et les afficionados de riffs trempés dans la braise du Heavy Metal et du Glam y trouveront leur satisfaction.

Le groupe s’autorise quelques embardées presque funky (Headache) sans pour autant perdre cette intensité qui domine l’ensemble de l’album.

Chez Sweet Needles, l’amour du riff est un sacerdoce, un référent stylistique qui agrège un auditoire vaste, qui se renouvelle à travers une musique désinhibée. Exercice de virtuosité ? Pas seulement, c’est avant tout une pléthore d’expressions portées au pinacle, cette catharsis n’est jamais camouflée par les contrastes rythmiques qui se télescopent comme autant de météores.

Sur scène, le groupe s’est forgé une solide réputation et son public répond régulièrement aux sollicitations musicales qu’entreprennent les 5 musiciens.

(chronique : Franck irle)

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