chronique

//Sans fétichiser à outrance ou d’user de termes rédhibitoires, le quintet réussit à se démarquer par une série de compositions efficaces, et rien que pour cela, l’année 2023 démarre plutôt bien. Boosté par une section rythmique, ce deuxième EP tient toutes ses promesses.

« Hey Girl » redéfinit ce que l’on considère comme rock alternatif, tout comme « Parasite » qui s’enchaine illico. La machine à riffs est lancée, renforçant cette sensation feel-good. Ok pour la signalétique, les textes sont de véritables missiles, engagés dans un combat qui résonne comme un manifeste.

Il y a de multiples rebonds dans la musique de Sker, la trajectoire n’est pas rectiligne, mais stratifiée en structures complexes.

Même derrière la sentimentalité emphatique de « In the void« , on discerne une thématique dramatique où est évoquée la solitude, l’isolement. En termes de références, la palette est large, aussi je m’oblige à éviter les comparaisons. La meilleure façon d’apprécier un disque est de s’immerger, sans chercher de manière maladive à catégoriser, classer ou mettre en parallèle avec des groupes mainstream. Sker est donc une exception ; le potentiel en est tout autant évident.

(chronique : Franck irle)

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