chronique

FERN
/ Album « Intersubjective »
/ Sortie le 30 Septembre 2022

// Projet parallèle du batteur de The Ocean Collective, Paul Seidel s’aventure dans une toute autre direction. D’inspiration électronique tendance industrielle et synthétique, Fern a une approche sonore grinçante aux multiples flashs modernes.

Une musique magnétique, chargée émotionnellement, un concentré translatif d’instruments analogiques que « Hyperreal » restitué avec une ingéniosité évoquant NIN, Trentemoller. Aux arpégiateurs appuyés par une rythmique de plomb, se succèdent des tempêtes cosmiques suivis de passages atmosphériques d’une maitrise absolue (« I Am Transient » et son approche ambient et électro).

Pelagic Records propose un catalogue extrêmement varié, des productions qui sont le fil entre post metal et post rock. Dans le cas de Fern, la production est toute en profondeur avec une dynamique sonore polyvalente. Musique circulaire et obsessionnelle dont le débit continuel forme un geyser, « Shadows » est un véritable ovni musical, avec son format presque radio. Paul Seidel se livre à une toute autre approche, expérimentant notamment les voix, déformant les choeurs et les harmonies.

Au-delà de l’obscurité, Fern nous embarque en un instant, dans un autre monde. Ce disque rentre dans nos vies au moment où nous en avons besoin.

(chronique : Franck irle)

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