chronique

WANG WEN
/ Album « Painful Clown and Ninja Tiger »
/ Pelagic Records
/ Sortie le 9 Décembre 2022

//Avec pas moins de 11 albums, Wang Wen exporte sa musique mélancolique depuis deux décennies. Originaire de Dalian (Chine), le groupe produit des albums qui échappent à nos perceptions, bien qu’il s’agisse d’un post-rock évasif.

Dès l’introductif « Light Behind The Wall » les parties rythmiques s’entrelacent doucement aux cordes et aux cuivres, dilatant les mélodies graduellement. Et ce point détermine qu’il s’agit d’un disque qui est tout sauf un genre musical. Il y a ce rituel de l’attente, à savoir l’apogée du thème mélodique, et cette architecture porteuse sur laquelle s’édifie un chant solennel (Gone Library) dont il serait intéressant de comprendre la charge émotionnelle et au delà de la traduction occidentale, le sens de « Painful Clown« .

Il semblerait que les membres de Wang Wen transmettent leurs expériences avec le titre « Ninja Tiger« . La guitare de Geng Xin change constamment de direction. Parfois même, elle semble surgir du lointain. Le combo ne pratique pas un post-rock uniforme, les variations mélodiques sont inattendues (notamment lors de l’introduction de « Black Pill & White Pill » dont la tonalité majeure contraste avec le final « Wild Fire« ).

La prédominance des cuivres et du piano et le chant tout en retenue nous laisse entrevoir l’univers intime de Wang Wen. « Painful Clown and Ninja Tiger« est un disque aux multiples facettes à savourer pleinement !

(chronique : Franck irle)

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