reportage
To The Bone Tour
C’est avec cette nouvelle tournée que Steven Wilson nous présente son 5ème album « To The Bone », considéré selon certains comme l’album le plus accessible au grand public. En effet, au travers de cet album, Steven rend hommage à une certaine forme de pop mélodique qui a bercé sa jeunesse. Mais que les fans de la première heure ne fondent pas en larmes, le caractère pop s’accroche quand même sacrément aux racines du rock progressif et cela donne un sacré mélange addictif, se rapprochant davantage de Blackfield, l’un des nombreux projets parallèle de Steven.
(©photo : Vince Picozine)
Une projection d’images sur un rideau-écran au devant de la scène débute le concert. Steven Wilson entre en scène, comme d’habitude en mode pieds nus, accompagné de ses fidèles musiciens Nick Beggs à la basse et Adam Holzman aux claviers rejoints par Alex Hutchings (guitare) et Craig Blundell (batterie).
C’est parti pour un enchaînement de titres démentiels de très haute qualité musicale ! Steven Wilson repousse les codes du Live avec des ambiances aussi variées que techniques, embellissant son set par un jeu d’images et de vidéos qui défilent comme un ballet sur les rideaux géants et transparents du devant et du fond de scène. Ainsi, apparaît en grand le visage de la chanteuse Ninet Tayet qui accompagne le groupe sur le titre « Pariah ».
Les titres se suivent dans des atmosphères sereines et envoûtantes, explosives et psychédéliques, entrecoupées de moments de partage avec le public, où il parle de son amour de la musique pop et de ses influences et présente sa nouvelle guitare, une Telecaster de 1963.
(©photo : Vince Picozine)
Après une première heure de délices et une entracte d’une vingtaine de minutes où les impressions bienheureuses s’échangent dans les couloirs du théâtre, le concert reprend avec davantage d’intensité, dans une atmosphère progressive ultra colorée, aux ambiances étranges et psychédéliques.
(©photo : Vince Picozine)
Plongée bien sûr dans l’univers de « Porcupine Tree » avec des titres interprétés à merveille dont un énorme coup de cœur pour le planant « Heartattack in a Layby » et son jeu de vocalises. Je retiendrais aussi en second coup de coeur le titre « Detonation » tiré de « To The bone » avec un final instrumental à tomber par terre (et cette vidéoprojection troublante d’une danseuse masquée qui se multiplie à l’infini).
(©photo : Vince Picozine)
Cette deuxième rencontre avec Steven Wilson fût tout aussi marquante que la première et comme on ne dit jamais deux sans trois, je postule volontiers pour sa prochaine venue. C’est un artiste qui mérite d’être découvert car une fois qu’on y a gouté on ne le lâche plus !
(Article réalisé par Vincent Vince Picozine)
(©crédit photos :Vincent Vince Picozine)
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