reportage

Nous avons tous des icônes, des héros, que ce soit en matière de sport, littérature, cinéma, musique ou que sais-je. En ce qui me concerne, si je ne devais retenir qu’un nom qui a suivi toute ma vie, c’est sans hésiter The Cure. Alors, je ne pouvais pas manquer peut-être l’ultime rencontre avec ce groupe mythique à l’Aréna Stade couvert de Liévin. Exactement 30 ans après leur venue au même endroit pour le « Wish Tour » en 1992. (The Cure: European Tour 2022 / Shows Of A Lost World / 27 Novembre 2022 / Aréna Stade couvert de Liévin) (Report du 27 Novembre 2022  par Vincent Vince Picozine )

The Cure: European Tour 2022 / Shows Of A Lost World / 27 Novembre 2022 / Aréna Stade couvert de Liévin

C’est sous une pluie et un vent dignes d’un mois de Novembre que nous débarquons dans le Stade couvert de Liévin. Cette fois ci pas de clones de Robert Smith, ni de Gothique en quête du graal sonore du mouvement New-Wave, mais plutôt une majorité de quadras et quinquas, nés entre 1967 et 1977 venus retrouver leur groupe culte et faire remonter quelques émotions adolescentes.

La soirée débute à 19 heures avec une première partie assuré par The Twilight Sad, groupe écossais encensé par Robert Smith et ça se comprend. Tout comme en 1992 avec Cranes, The Twilight Sad est une très belle découverte avec un post-punk brutal et mélancolique. Un véritable mur de son! On pense à Editors, Joy Division, bref ça colle bien avec l’ambiance et le set de 45 minutes est très agréable.

À peine une vingtaine de minutes après The Twilight Sad, The Cure entre sur scène. Le public explose de joie et autant dire que ça s’entend ! Le concert est sold-out depuis longtemps et on ne doit pas être loin de 12000 personnes dans le stade. C’est parti pour quasiment 3 heures de concert. Le groupe est en forme et Robert Smith, malgré le temps qui passe, reste une icône, un éternel pantin lunaire, fougueux et plaisantant volontiers entre les titres. La scénographie est géniale et accompagne les morceaux à merveille en illustrant cet univers que l’on aime temps. The Cure a le don de nous faire voyager entre les ombres et les lumières, entre mélancolie et joie. La set-list est savamment dosée et nous absorbe dans une véritable rêverie hypnotique. C’est une exploration de la carrière de The Cure. Cinq nouveaux titres y sont inclus, ce qui présage quelque chose de bien pour bientôt à nous les fans inconditionnels. Bref, on est aux anges sur un petit nuage.

(Reportage : Vincent Vince Picozine).

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