reportage
(Loïc Lantoine en duo avec François Pierron – Le Théâtre des Bouffes du Nord – 27 Mars 2018 – par Slimane Kedjam.)
Comme dit l’aboyeur, « on se sent bien dans ce vieux temple », ce soir temple de la musique et des textes poétiquement teintés, temple du rire aux vieux murs patinés.
Ce soir, l’aboyeur en chef c’est Loïc Lantoine, accompagné de son fidèle acolyte, François Pierron, mais pas les mains carrées.
Ce couple scénique fêtera ses 18 ans de complicité cette année, des noces de vers et de joie affutée, des noces de partage auxquelles nous avons assisté.
Ils voulaient « être une évidence » comme le poète l’a exprimé, l’évidence est bien là et dans les cœurs ancrée.
De Comptineur grivois on peut le qualifier, avec son violoncelliste qui manie l’anarchet et le verbe chanté.
« Nous tous, on sait c’qu’on a besoin » et ce besoin vous l’avez créé, en chahutant les mots, dans la bande transportés.
(©crédit photo : Sandrine Olivier)
« Edgar », « Manneken pis », « Cosmo » ou « Mauvais ouvrier » en passant par Johnny (que son âme repose en paix), des personnages prennent vie dans des lieux racontés, de « Dunkerque », Sous « l’averse », le « vent » du nord a soufflé. Des solos de silence à capulco joués, une partie de rires émus de tant de vérités.
Racontant des blagues que je ne pourrais raconter mais qui me font encore rire, comme le Manneken j’ai pissé, et le temps est passé jusqu’au rappel quadruplé, quadruplé de plaisirs, de plaisirs sans compter.
« Ar’vient quand tu veux grand » ! Revient vite nous chanter tes mots aux milles vertus, et tes textes arrosés.
Zotch min Camarat, et à jamais jamais »
(©crédit photo : Sandrine Olivier)
(Article réalisé par Slimane Kedjam)
(©crédit photos : Sandrine Olivier)
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