reportage

Kevin Morby
Un come-back des plus réussi pour Kevin Morby au Trabendo ce 11 juillet 2017 ! Huit mois, jour pour jour, après son dernier passage à Paris, au Trabendo également (on ne change pas une formule qui gagne), Kevin Morby revient fort d’une nouvelle galette aussi belle et raffinée que la précédente, et une envie réelle de partager avec nous son enthousiasme, engoncé dans son beau costume blanc au relent de crooner digne d’une bar clinquant de Las Vegas (amateur de costume blanc serré brodé et pailleté à la Elvis ? Kevin est ton ami).(Kevin Morby – 11 juillet 2017 – Trabendo – Paris – par Laetitia Mavrel.)

Pour rappel, Kevin Morby, du haut de ses même pas 30 ans, nous régale depuis 2013 et le brillant début album « Harlem River », d’un rock mélodieux, toujours extrêmement bien orchestré, accompagné de textes profonds, pour beaucoup mélancoliques, mais jamais déprimants car ces derniers révèlent toujours une note d’espoir et d’optimisme.

Kevin Morby est un jeune artiste qui a su trouver sa place dans le petit monde du rock indé sans jamais tomber dans les clichés du genre (vous savez, l’artiste d’apparence bobo hippie, donc mal habillé mais toujours la mèche qui brille, avec une casquette dégueu mais une Fender rutilante. Quel mix …). Son mot d’ordre est l’authenticité : dans son chant, dans ses compos et dans son attitude face au public : une réserve naturelle sur scène dont il sait s’extirper pour se dandiner un brin sur ces morceaux les plus rythmés.

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(©crédit photo : Laetitia Mavrel)

Pas de chichi donc, que de l’efficacité : à l’image du dernier album City Music, pas mal de morceaux sonnent beaucoup plus légers, plus accessibles au néophyte, et de ce fait plus dansants ! Car la qualité 1e de Morby est de signer des mélodies et textes profonds et délicats qui nous placent naturellement dans la mélancolie. C’est beau mais parfois tristounet.

Le Trabendo du 11 novembre était de cet accabit : en plus d’exploiter le magnifique Singing Saw, qui lui est fortement composé de morceaux plutôt graves, et le concert se déroulant dans un contexte un peu oppressant avec un Donal Trump a peine élu de la veille et le décès du maitre Léo Cohen, Kevin est resté grave mais pour autant généreux.

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(©crédit photo : Laetitia Mavrel)

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(©crédit photo : Laetitia Mavrel)

Ce nouveau Trabendo nous a offert une prestation beaucoup plus gaie, décomplexée et tout de blanc vêtu, Kevin a encore sublimé les nouveaux titres, en faisant la part belle aux riffs de guitares qu’il partage avec sa comparse Meg Duffy. Un line-up de fou à l’identique de l’an passé, avec Nicholas Kinsey, lunettes à la Jamie et sourire édenté aux fûts, et le très tatoué (donc très sexy, cela n’engage que moi) Cyrus Gengras. Parfait équilibre des intrus, joie réelle d’être de retour à Paris (« City where we like to share » dixit Kevin), et une salle pleine a été la formule gagnante !
(Article réalisé par Laetitia Mavrel)
(©crédit photos : Laetitia Mavrel)

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(©crédit photo : Laetitia Mavrel)

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(©crédit photo : Laetitia Mavrel)


(Kevin Morby – Downtown’s Lights)

-> Site : http://www.kevinmorby.com
-> facebook : facebook.com/kevinrobertmorby

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