reportage
À notre arrivée, c’est le groupe Lillois The Lumberjack Feedback qui démarre les hostilités avec un Doom Metal Stoner instrumental. Parfait en musique d’ouverture du festival. C’est sombre, hypnotique et puissant. Les deux batteurs sont impressionnants et donnent une dimension hors norme au groupe. Ils envoient ici pas mal de titres de leur nouvel album tout chaud sorti dans les bacs « Mere Mortals »
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
C’est ensuite Hangman’s Chair qui poursuit dans la même veine. Un Sludge Metal lourd voire malsain, c’est sombre et ça colle très bien avec le titre de leur nouvel album « Banlieue Triste ». Le public commence à s’accumuler tout doucement mais on attend un peu plus d’ambiance pour la suite car c’est très pesant.
(©photo : Hervé Collet)
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(©photo : Hervé Collet)
Heureusement, Rise of the Northstar vient ensuite nous secouer pour une bonne dose d’énergie. Cette bande de ninjas nourris au manga nous envoie un show explosif ou les styles se croisent, fusion de hardcore, groove metal et de hip-hop. On pense au 90’s avec des groupes comme « Suicidal Tendencies », « Biohazard », « RATM » entre autres. Le public est cette fois ci bien réveillé et ça saute dans tous les coins, c’est une belle découverte pour nous que l’on suivra avec plaisir.
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
C’est du lourd qui arrive après ça. Les très attendus Paradise Lost , précurseurs du doom metal et metal gothique. On sent le public nombreux, fan et assidu pour accueillir ce groupe mythique. Bon l’ambiance en prend un petit coup dans l’aile car c’est à nouveau une musique lourde, grave et angoissante qui envoûte le public qui d’ailleurs reprend en chœur une myriade de tubes qui semble bien les satisfaire.
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
Enfin comme un feu d’artifice qui s’annonce, c’est Sick Of It All qui va venir embraser cette fin de première journée du BetiZfest. Groupe également mythique qui a agité nos jeunesses punk hardcore. C’est sous les yeux d’un dragon bien réveillé que les frères Koller et consorts font monter l’adrénaline. Ça part dans tous les coins, ça saute dans tous les sens, les titres s’enchaînent furieusement. On est soufflé par l’énergie qu’ils dégagent et on n’arrive pas à imaginer que ce groupe existe depuis plus de 30 ans. SOIA joue pas mal de leurs nouveaux titres issus de leur nouvel album « Wake the Sleeping Dragon » qui se mélangent parfaitement avec de bons vieux morceaux. Le public est totalement hystérique et c’est en apothéose que cette journée se termine.
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
C’est encore une meilleure journée qui nous attend. Il faut dire qu’on s’y sent bien au BetiZfest qui depuis 17 ans a su garder une dimension humaine et outre la qualité des concerts, c’est aussi un lieu de vie et de culture. On a vraiment aimé tous ces espaces qui gravitent autour du festival. À commencer par la partie expo/atelier où l’on a trouvé pas moins de 5 artistes et collectifs qui eux aussi offraient du live. Thibaut Cogez, graphiste illustrateur passionné de Metal, Sylvain Cnudde qui dessinait en direct les concerts et saisissait l’instant aussi bien qu’un photographe, Les Compagnons Graphiques qui imprimaient de façon artisanale par sérigraphie toutes sortes de supports en tissu qu’on leur apportait ; Super-Vilain Maxicat, idem sérigraphie confection de badges, goodies, chat/zombie…ainsi que le BDE ESAC de Cambrai.
Un peu de détente avec un espace jeux géants histoire de se poser un peu entre deux concerts, avec aussi la possibilité de gagner des guitares au stand Star’s Music. Bien sur l’incontournable studio photo ou l’on peut poser dans le même décor que l’affiche du BetiZfest.
Et puis toute une flopée de stands mersh qui ravissent les fans, on peut dire aussi (car c’est quand même important) que les frites et la bière ne sont franchement pas dégueu et c’est pas le cas dans tous les festoches ! Qu’on se le dise !
Bref, sinon pour en revenir à la programmation, c’est Virgil qui ouvre le bal. Un death metal aux riffs lourds, sombre et violent et ces petit gars de la région font décoller le public en circle-pit.
Alors tant qu’on est dans le coin, c’est de Lille que vient Oddism pour prendre la suite avec les rythmes et les accords complexes et chaotiques que se doit tout bon groupe de Mathcore, le public est très réactif et surtout plus actif que la veille. Le chanteur descend dans la foule et déclenche un nouveau circle, ça promet pour la suite !!!
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
un gros coup de coeur et super découverte avec Sticky Boys et leur rock brut de décoffrage. Le public est en ébullition et la chaleur monte. Les Sticky Boys envoient la patate avec leur hard rock blues qui sent la poussière, la bière et la sueur. Ça ronronne comme un Hot Rod qui décolle d’une station service et on the road again vers l’enfer !
Autant dire que cette deuxième journée du BétiZfest envoie du lourd. Et puisqu’on parle de route, c’est Pogo Car Crash Control qui ouvre les gaz pour passer encore à une vitesse supérieure. c’est franchement le concert qu’on a le plus apprécié. Avec un savant mélange de punk, de metal, de grunge, de hardcore, leur style à une identité singulière. c’est une véritable tornade qui décolle de la scène, les P3C sont déchaînés et ils nous contaminent de cette belle énergie. Lola, la bassiste du groupe est a elle seule un véritable phénomène, une furie ! Grand respect pour elle d’autant qu’elle fût la seule représentante féminine des groupes programmés.
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
Bukowski prend la relève et nous offre eux aussi un super concert. Ils défendent ici leur dernier album «Strangers». on sent que ces gars là sont des habitués de la scène, le set est impeccable, du bon rock alternatif a tendance stoner.
(©photo : Hervé Collet)
(©photo : Hervé Collet)
In Flames fût une bonne découverte. Bien qu’ils jouent depuis 25 ans et que grand nombre de personnes dans le public étaient là pour eux, ben nous, on débarquait ! Et qu’elle bonne surprise ! On s’attendait à un genre de death metal violent et assommant. Et bien pas du tout, ça sonnait metal mais sacrément alternatif et très plaisant à écouter et à vivre. Le public est comblé et le Palais des Glaces semble être sold out.
c’est un véritable carton pour cette 17ème édition du BetiZfest et pour finir en force et en beauté, c’est Mass Hysteria qui ravage tout. Comme d’habitude, ils sont terriblement efficaces. Le pogo est énorme et donne écho au tubes qui s’enchaînent.
On sort du BetiZfest comme sur un petit nuage, et même si la première journée était pour nous un peu en demi teinte, la deuxième a tout explosé et place encore ce festival au dessus de sa réputation.
Assurément devenu un incontournable de la région, le BetiZfest nous a ravi car outre la qualité de l’affiche, c’est aussi un lieu ou l’on s’y sent bien, une ambiance où règne la bonne humeur et terriblement rock !!!
Encore bravo pour toute cette organisation et au travail des bénévoles pour le bon temps qu’ils nous ont apporté. À l’année prochaine !!!
(Article par Vincent Vince Picozine et photos de Hervé Collet)
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