interview

Comme toute personne qui rêve de conquête spatiale, les enfants de l’Atlas n’ont eu de cesse de scruter les étoiles, à l’affût d’un signe, d’un son, d’une planète à découvrir. Et c’est de cette envie-là, que ces trois « Kids » sont partis de Lille pour aller planter leur premier drapeau, « Melting Walls », en 2015. Un EP de six titres condensant, dans un magma de delay et de space écho, d’aveuglantes mélodies de guitare à des rythmiques chaudes et colorées.
Bien sûr, le voyage aurait pu s’arrêter là. Sauf que le trio compte bien prouver qu’il y a encore des myriades d’étoiles à découvrir avec l’enregistrement d’un nouvel EP à paraître à l’automne 2019. (©photo : Clément Decoster)

Quel est votre parcours ?
KFA : Le voyage a commencé en 2013. Après quelques concerts et accompagnements régionaux (Tour de Chauffe notamment), on a trouvé une famille avec Maxime et le label Vailloline. On a sorti un premier EP en 2015 (Melting Walls). Le deuxième est prévu pour la fin d’année.
Pouvez-vous nous parler de la rencontre des différents membres ?KFA : On s’est rencontré au lycée. Et rapidement, on a commencé à jouer ensemble. Ça a fonctionné tout de suite. On savait qu’on allait faire un bout de chemin ensemble.

La musique, que représente-t-elle pour vous dans votre quotidien ? Quand avez-vous commencé à réfléchir à votre professionnalisation et quels ont été les déclencheurs ?

KFA : La musique prend beaucoup de place dans notre quotidien. Elle est centrale à notre épanouissement personnel. On s’est rendu compte très vite (et très jeune) qu’on voulait en faire plus qu’une passion. Ce qui prend plus de temps seulement, c’est de comprendre quels sont les efforts nécessaires à produire pour en faire son métier. On est toujours dans cette phase d’apprentissage, d’ailleurs.

À quelles difficultés avez-vous été confrontés dans le cadre de votre professionnalisation ?

KFA : Nous avons tous une activité professionnelle en parallèle de la musique. Et cette activité prend du temps. Une des difficultés est donc de concilier les emplois du temps de chacun. Aussi, on s’est aperçu que l’aspect musical du groupe seul ne suffit pas à devenir pro. C’est juste la partie émergée de l’iceberg. Devenir pro demande une multitude de paramètres supplémentaires : la communication, définir l’univers du groupe, chercher des dates, etc. Cela demande du temps.

En quoi les initiatives telles que le Crossroads Festival sont une aide précieuse ?

KFA : Le Crossroads nous donne une visibilité régionale bienvenue, notamment auprès des professionnels des musiques actuelles. Le festival facilite le contact, les échanges, entre les musiciens et ces professionnels. Il nous permet aussi de jouer des conditions optimales et d’avoir une couverture médiatique importante.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre discographie, vos principales scènes et votre actualité (sorties CD…) ?

KFA : Notre prochain EP sortira le 29 novembre. Le premier single, « Lights », le 30 août ! Cet EP de quatre titres, enregistré au Fresnoy, a été réalisé par Mathieu Harlaut, de Chamberlain. C’est Guyom Pavesi (AQME), qui s’est occupé du mixage. Ce disque représente deux ans de travail et a été conçu comme une véritable nouvelle. Il faut comprendre par là que les quatre morceaux sont les chapitres d’une seule et même histoire. Cet EP sera aussi très visuel : tous les morceaux auront droit à leur clip. On a vraiment hâte de le faire découvrir au public. Côté concerts, nous jouerons à Steenvorde le 14 septembre, au café Diskaire le 28 septembre et à Bruxelles fin novembre. D’autres concerts seront annoncés prochainement.

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