interview

Stienis est le projet porté par le musicien lillois Maxime Duhamel. Son univers s’articule autour des entités Homme, Nature et Machine. Sa vision des rapports qui sous-tendent ce triptyque est développée à travers une esthétique à la croisée de l’electronica et de l’ambient. Lauréat du dispositif Tour de Chauffe en 2017 puis accompagné par le 9-9bis/Métaphone en 2017-2018, il prépare la sortie de son premier disque pour le printemps 2019.(©photo : Sylvia Clapiès)

Quel est votre parcours ?

Musicien au conservatoire depuis l’âge de 6 ans (percussions)
Ancien ingénieur du milieu de l’industrie (ferroviaire et automobile)
Stienis existe depuis 2015

Pouvez-vous nous parler de la rencontre des différents membres ?

Raphaël Foulon m’a invité à jouer à une soirée qu’il organisait dans un bar à Montreuil-sous-bois. Il m’a proposé de jouer de la vidéo en live pendant mon set : j’ai bien sûr accepté.
Après le concert, le public nous a dit que nos univers collaient super bien : ça nous a motivé à réitérer l’expérience pour 2 concerts suivants sur Lille. On a ensuite pris la décision de vraiment bosser ensemble sur le long terme : voilà comment Raph a rejoint Stienis !

La musique, que représente-t-elle pour vous dans votre quotidien ? Quand avez-vous commencé à réfléchir à votre professionnalisation et quels ont été les déclencheurs ?

La musique est omniprésente, elle accompagne tous les moments et toutes les humeurs. Ca donne la motivation quand on est un peu naze, ça t’enfonce bien dans la déprime quand t’es déprimé, ça te met la rage quand il faut…

J’ai souhaité me professionnaliser quand je me suis rendu compte que je n’avais rien à faire dans le monde de l’ingénierie, dans un secteur automobile complètement fou, qui ne considère rien ni personne si ce n’est le profit à tout prix. Après une loooonngue discussion avec mon chef d’équipe de l’époque, j’ai alors décidé de sauter le pas.

À quelles difficultés avez-vous été confrontés dans le cadre de votre professionnalisation ?

La complexité administrative (Pôle Emploi et l’intermittence), le besoin de créer sa propre structure associative, le besoin de mener d’autres activités en parallèle de l’activité artistique, devoir tout faire à la fois (composition/production/communication/diffusion/…)

En quoi les initiatives telles que le Crossroads Festival sont une aide précieuse ?

Elles permettent a priori de faire circuler le nom, de rencontrer de potentiels futurs partenaires, salles/festivals/medias, … on verra le bilan une fois le festival passé et ses retombées !

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre discographie, vos principales scènes et votre actualité (sorties CD…) ?

Les titres Union & Fraction sont sortis en juin de l’an dernier, Mécanisation en décembre dernier via un clip réalisé par Raphaël. La sortie du 1er EP « Dissociation » est prévu pour le vendredi 11 octobre.

Nous avons joué au Métaphone en 1ère partie de Chapelier Fou, au Channel (Calais), deux années de suite au Rouxteur Festival à St-Ouen (Mains d’Oeuvres), au Chez Oim Fest, aux 4 Ecluses, au Toulouse Hacker Space Factory, aux Arcades en 1ère partie de Guillaume Perret, dans plusieurs bars de Lille, Roubaix, Paris…

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