interview
Sa musique mélange haute et basse cultures dans des associations provocatrices ou recontextualisées. Chanson française dissidente, génial dilettante, compositeurs d’avant-garde, new beat, old hit, art-pop et hard bop y sont régulièrement recyclés.
Quel est votre parcours ?
À 9 ans, je voulais être John Lennon
à 16 Robert Smith
à 17 Rory Gallagher
à 18 Charles Mingus
à 19 Franck Zappa
à 20 Stravinsky
à 21 Morton Feldman
à 22 Katerine
à 25 Scaner
Les 5 dernières années, j’ai sorti deux albums et deux 45 tours à mon nom sur différents labels (Igloo Records, New Pangea) et fais plus de 300 concerts en Europe et en Asie.
La musique, que représente-t-elle pour vous dans votre quotidien ? Quand avez-vous commencé à réfléchir à votre professionnalisation et quels ont été les déclencheurs ?
À 16 ans, je me suis dit que je ne voyais pas l’intérêt de faire autre chose.
À quelles difficultés avez-vous été confrontés dans le cadre de votre professionnalisation ?
Ne pas faire une musique commerciale signifie qu’il est difficile pour d’autres gens de gagner de l’argent avec moi, ce qui a pour conséquence de devoir faire beaucoup moi-même.
En quoi les initiatives telles que le Crossroads Festival sont une aide précieuse ?
Pour ces raisons que je viens d’expliquer.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre discographie, vos principales scènes et votre actualité (sorties CD…) ?
J’ai sorti un disque en mai suis en tournée en Europe depuis lors. En 2020, je ferai une nouvelle tournée au Japon (sans doute en première partie de Xiu Xiu)
Le disque semble avoir été bien accueilli par la presse internationale (dossier de presse ici)
Les derniers mois, j’ai joué au Fusion Festival (Allemagne), Festival EHZ (France), Off the Radar (Allemagne), Bzzz (Suède), Festa Major del poble sec (Espagne), Norpas Festival (Finlande).