interview
Empruntant autant à Jacques Brel qu’à Kanye West, le lillois au flow fulgurant s’éloigne des poncifs du genre pour se dévoiler, entre auto-dérision assumée et réflexions existentielles d’un jeune trentenaire du 3ème millénaire. « VESTIGE », son dernier EP est sortie au printemps 2019.
J’ai toujours fais du « Rap » sous différentes formes autant dans sa musicalité et dans sa composition (collectif, groupe, live band, solo).
Longtemps en total indépendance, je suis accompagnée depuis 1 an par le label La Couveuse, je suis également en contrat avec Budde Music (Maison d’édition) chez qui j’ai sorti un premier EP nommé « Vestige » il y a 3 mois.
La musique, que représente-t-elle pour vous dans votre quotidien ? Quand avez-vous commencé à réfléchir à votre professionnalisation et quels ont été les déclencheurs ?
Je mène une double vie et la musique c’est ma seconde vie. Je travaille encore à côté sans négliger mes obligations. J’ai toujours eu l’envie de me professionnaliser mais c’est toujours plus une question d’opportunités que d’envies et les opportunités se dessinent petit à petit… encore trop tôt pour sauter le pas et démissionner de mon job. L’accompagnement d’un label et d’une maison d’édition en est néanmoins le déclencheur.
À quelles difficultés avez-vous été confrontés dans le cadre de votre professionnalisation ?
La difficulté d’être dans un entre deux entre ma vie « normale » et ma vie d’ « artiste » et c’est pourtant maintenant qu’il faut se lancer à corps et accord perdu pour sortir de la masse.
En quoi les initiatives telles que le Crossroads Festival sont une aide précieuse ?
Au lieu d’envoyer 1001 mails (en vain (souvent)) aux pros du spectacle avec des vidéos de live pour attirer leur attention, on fait une pierre 2 coups.
Cela aide également à rencontre d’autres artistes et étoffer son réseau.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre discographie, vos principales scènes et votre actualité (sorties CD…) ?
Je prépare un second EP qui devrait sortir à la rentrée prochaine.