interview

Un voyage en de grands espaces radieux et chaleureux avec Supamoon, une alternative pop  r’n’b aux belles altitudes et voix nourrie de sensible dense. À découvrir !!

Pouvez-vous présenter votre parcours ? Vous venez d’où ? Comment tout a commencé ? Quelles ont été les principales étapes et rencontres fondatrices de votre projet jusqu’à aujourd’hui ?

Supamoon a 5 ans d’existence. Nous sommes de Perpignan dans le Sud de la France, capitale de la Catalogne nord. Les principales étapes ont été, l’entrée dans la pépinière El Mediator / Théâtre de l’Archipel (scène nationale) et la rencontre avec Julien Bieules (programmateur) et Pierre Leberrigaud (régisseur général ) qui nous ont aiguillés et largement aidés dans notre processus de professionnalisation. Puis la rencontre avec Flower Coast au Printemps de Bourges qui nous a pris dans sa partie tourneur.

Pouvez-vous me parler de votre rencontre ? Au début, cette envie de jouer ensemble, c’était d’abord pour le plaisir ou il y avait déjà chez vous un désir d’aller plus loin ?

La rencontre s’est faite lors d’un concert où Claudia était choriste dans un groupe de rock perpignanais. Nous l’avons abordée avec le premier batteur car notre intention était de créer un groupe de compo. Nous avons joué ensemble assez rapidement et les premiers titres sont arrivés : la liaison de la mayonnaise était faite. Beaucoup de plaisir dès le départ et une forte détermination à défendre ce projet.

Quelle place occupe la musique dans votre quotidien ?

Elle est omniprésente. Jouer est essentiel pour notre santé mentale (grand sourire). Mais aussi écouter et s’enrichir en permanence .

Ressentez-vous la pratique musicale comme un « besoin vital », un moyen d’échapper un peu du quotidien, un désir d’exprimer votre être… ?

Un besoin vital , oui car c’est une passion mais pas pour échapper au quotidien. Ce dernier, c’est nous qui le créons par nos actions et notre comportement vis à vis de nous-même et des autres.

Parlons de votre professionnalisation : quels en ont été les déclencheurs ?

Les rencontres avec Flower Coast, Mathpromo, Inouie Distribution et les professionnels de la vidéo pour nos différents clips.

Avez-vous rencontré des difficultés dans le cadre de cette professionnalisation ?

Oui car nous avons peu de moyens et sommes nos propres producteurs (notre structure administrative que nous gérons a officiellement le statut de producteur phonographique).

Des aides et des rencontres en particulier vous ont-elles permis d’y croire et d’avancer ?

La recherche de subvention est essentielle et prend énormément de temps. La rencontre avec un pro du secteur nous a permis d’accéder à des subventions dédiées aux professionnels, en plus de celles accordées par le Conseil départemental, le conseil régional, Occitanie en Scène..

Les initiatives comme le Crossroads, ça représente une aide précieuse ?

Effectivement, ce genre de festival et les rencontres pros associées sont du « pain béni » pour notre tourneur qui nous défend. Nous avons hâte, quand ce sera possible, de venir jouer chez vous.

Et quel a été l’impact de la crise sanitaire sur vos activités ?

Très peu de concerts (concert en transat ou drive concert).

Avez-vous ressenti la nécessité de repenser votre mode de fonctionnement, d’aborder et de tester de nouvelles pistes pour vous faire connaître ou vous développer ?

Miser sur la vidéo en live session comme pour le Crossroads Festival ou cliper le max de titre de notre dernier EP sorti en février. Nous terminons le tournage du prochain clip actuellement. Un autre est prévu.

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