reportage
Cabaret Vert – Récit de deux jours plaisirs
Nous sommes arrivés le 19 Août et c’est avec émerveillement que nous savourons la déco de cette nouvelle édition du festival. La scène Razorback et son univers à la Mad Max, véritable temple du rock, les deux énormes scènes Illumination et Zanzibar et la Greenfloor en pleine forêt de l’autre côté de la Meuse et puis cet immense arbre rouge qui se dresse tel un symbole. On imagine déjà le spectacle lumineux une fois la nuit tombée.
(©photo : Vincent Vince Picozine)
(Chester Remington ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Chester Remington ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Chester Remington ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Fat White Family ©photo : Vincent Vince Picozine)
On monte encore d’un cran d’énergie avec Franck Carter & The Rattlesnakes pour un véritable concert punk furieux et brutal. À peine entré sur scène Franck se déchaîne et donne le ton, le rock va se faire sauvage ! Dès le second morceau, il passe par-dessus les crash-barrières et plonge dans la foule qui le porte à bout de bras. Franck continue ainsi le concert et donne l’impression de marcher sur un public en ébullition. Un immense pogo s’installe et se transforme en circle- pit autour de Franck. Un concert dont l’intensité ne faiblira pas et même si la pluie s’installe peu à peu, l’ambiance et la chaleur nous font ignorer cette eau providentielle.
( Franck Carter & The Rattlesnakes ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Franck Carter & The Rattlesnakes ©photo : Vincent Vince Picozine)
On finira cette journée avec Yard Act, excellent groupe de la scène post punk montante. Sous la flotte en mode poncho de compétition, matos photo rangé, le concert est accrocheur et le public se déchaîne sous les assauts proto-punk pop funk de Yard Act. À notre avis, ceux-là, on va en entendre parler et pas qu’un peu ! Allez, on va se sécher, au dodo et on remet ça demain !
(©photo : Vincent Vince Picozine)
Samedi 20 août, le soleil brille et les oiseaux chantent, enfin on ne les entendra bientôt plus car on remet ça au Cabaret Veeeert ! Et aujourd’hui encore, ça va dépoter ! Cette deuxième journée débute doucement mais surement avec Gus Dapperton, chanteur aux multiples talents dans un univers indie pop en plusieurs facettes. Le tout est un plein de fraîcheur et de légèreté, parfois un peu new wave sucré des 80’s, ou avec une pointe d’acidité rock. Un résultat surprenant et fort agréable.
(Gus Dapperton ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Cassels ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Cassels ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Fontaines D.C.©photo : Vincent Vince Picozine)
(Fontaines D.C.©photo : Vincent Vince Picozine)
(DIIV ©photo : Vincent Vince Picozine)
(DIIV ©photo : Vincent Vince Picozine)
Place ensuite aux gros morceaux avec tout d’abord la légende du Ska anglais originel, une formation née à la fin des années 70 à Londres. Madness !!! Ils commencent avec un « One Step Beyond » un brin ramolo comparé à la version que l’on connait mais on oubliera vite ce détail car les tubes vont s’enchaîner (My Girl, Our House, It Must Be Love etc.). Une scène énorme avec des projections d’images qui illustrent à merveille les titres, un véritable show dont on est sorti ravis.
(Madness ©photo : Vincent Vince Picozine)
(Liam Gallagher ©photo : Vincent Vince Picozine)
Cela dit, le concert est très bon. Le public est déchaîné. Entre les quadras et quinquas affichant leurs vieux t-shirt d’Oasis et la jeune génération en furie, c’est une explosion de reprises en chœurs des titres. Inutile de vous faire un dessin de ce que ce fût lorsqu’il a chanté « Wonderwall« …
(©photo : Vincent Vince Picozine)
On repart doucement vers la sortie, on admire la féerie des lumières et des feux qui caractérise aussi l’ambiance magique du Cabaret Vert. On passe près de la scène Razorback où un concert est sur le point de commencer. Trois gars vêtus de noir se préparent, le chanteur à un drôle de look, il est partiellement dégarni sur le haut du front, a de longs cheveux jusque sous les épaules et une moustache à la José Bové. Il se tient raide comme un piquet derrière son micro et fixe froidement le public. Sans aller dire qu’il a un look de tueur en série, il a plutôt l’air inquiétant. Et puis il se met à parler russe. On s’attend à un concert dans le genre Death Metal mais en fait pas du tout. En 10 secondes, nous faisons un bond de plus de quarante ans en arrière vers les prémices de la New Wave. Et c’est ce fameux groupe qui nous y emmène : Molchat Doma. Ce groupe originaire de Minsk est saisissant d’authenticité. Il ne s’agit pas d’une inspiration New Wave, on se croirait vraiment en 1980-81 avec une Cold Wave inspirée et dansante avec la froideur du timbre de voix et de la langue. C’est efficace à souhait et le public en est dingue. Pour, nous ce fût vraiment la grosse surprise de notre séjour !
(Molchat Doma©photo : Vincent Vince Picozine)
(©photo : Vincent Vince Picozine)
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