interview

Les trois trublions Lyonnais de Johnnie Carwash vous proposent une garage pop punky fraîche, insouciante et enjouée qui donne le sourire et l’envie irrésistible de sauter partout ! À découvrir !!

Pouvez-vous présenter votre parcours ? Vous venez d’où ? Comment tout a commencé ? Quelles ont été les principales étapes et rencontres fondatrices de votre projet jusqu’à aujourd’hui ?

Coucou, on s’appelle Johnnie Carwash, on fait de la Pop Garage et on vient de Lyon. On a commencé en 2018, c’était l’été et on s’est retrouvé dans un local parce qu’on avait une forte envie de faire du bruit tous ensemble. Dès la rentrée des classes, on sort un premier EP et on enchaîne les concerts à Lyon. Un an et un EP plus tard, on est sélectionnés pour les iNOUïS du Printemps de Bourges et on rencontre la bande de Cold Fame, cf la meilleure agence de booking française pour tout ce qui concerne les guitares et le gros son. C’est cool parce que, nous aussi, on aime bien les concerts avec de la guitare et du gros son. Donc maintenant, main dans la main avec ces personnes merveilleuses, l’objectif est de jouer partout ! Enfin dès que ce sera possible, sanitairement parlant.

Pouvez-vous me parler de votre rencontre ? Au début, cette envie de jouer ensemble, c’était d’abord pour le plaisir ou il y avait déjà chez vous un désir d’aller plus loin ?

Il y a beaucoup de jams à Lyon. Les musicien.ne.s se retrouvent dans les bars et montent sur scène pour improviser, sans parfois même se connaître. C’est comme ça que l’on s’est rencontrés. À force de se croiser dans les mêmes rades, une bande de potes s’est formée et avec elle on a organisé nos propres jams dans un appart. On y vendait de l’alcool à prix défiant toute concurrence, ça marchait bien. Et puis on s’est rendu compte qu’on avait tous les trois les mêmes envies musicales. Dès la première répet’ ça roulait et on a rapidement enregistré nos compos. Être en trio, ça laisse à chacun la place de s’exprimer et ça va assez vite.

Quelle place occupe la musique dans votre quotidien ? Ressentez-vous la pratique musicale comme un « besoin vital », un moyen d’échapper un peu du quotidien, un désir d’exprimer votre être… ?

Ça fait quelques années que l’on consacre de plus en plus de temps à la musique. Aujourd’hui, si l’on n’est pas en train de jouer, c’est qu’on s’occupe de créer les visuels du groupe, de préparer les clips, de faire du merch ou de répondre à cette interview ! Ça demande un investissement total, mais finalement c’est tout ce qu’on a envie de faire, de la musique. C’est clairement un besoin vital ! Ce n’est pas tant pour s’échapper du quotidien, mais plutôt pour vider son sac et se défouler. Le quotidien, il nous saoule autant qu’il nous inspire. Il nous donne des choses à dire et à penser.

Parlons de votre professionnalisation : quels en ont été les déclencheurs ? Avez-vous rencontré des difficultés dans le cadre de cette professionnalisation ? Des aides et des rencontres en particulier vous ont-elles permis d’y croire et d’avancer ?

Le déclencheur, c’est le besoin de se nourrir, avec de la nourriture. Et aussi la découverte de l’intermittence du spectacle, là on a compris qu’il y a beaucoup de dispositifs mis en place pour pouvoir vivre de sa musique. Et en signant avec Cold Fame, on est entre de bonnes mains ! Ces gens-là ne dorment pas, c’est fou !

Les initiatives comme le Crossroads, ça représente une aide précieuse ?

Oui, surtout que le Crossroads, c’est une équipe au top, très bien organisée et très réactive. Déjà, les festivals dédiés à l’émergence, quelle que soit leur taille, c’est toujours excellent. Mais là, en plus, ils ont su réinventer la manière de faire un festival, en envoyant des équipes techniques capter les performances de chaque artiste à domicile, dans des conditions professionnelles. C’est une super expérience !

Et quel a été l’impact de la crise sanitaire sur vos activités ? Avez-vous ressenti la nécessité de repenser votre mode de fonctionnement, d’aborder et de tester de nouvelles pistes pour vous faire connaître ou vous développer ?

L’impact a surtout été financier. Avec l’interdiction des rassemblements, puis le confinement et ensuite le flou total sur la possibilité des refaire des concerts, notre unique source de financement s’est tarie. Par contre, on ne s’est pas du tout remis en question haha. On continue de faire les choses comme on aime les faire, c’est tout. On en profite pour préparer la suite : on fait des nouveaux morceaux, des maquettes, des clips, des t-shirts… Et on espère que les concerts reprendront bientôt.

Enfin, quelle est votre actualité et avez-vous un dernier mot à ajouter pour conclure cette échange ?

On sort un vinyle très très bientôt ! Et c’est la première fois qu’on en presse un, on a hâte de vous le présenter. On jouera donc virtuellement au Crossroads le 9 septembre, puis de manière réelle et palpable aux iNOUïS, à Bourges, le 17 septembre. On a pleins d’autres dates de prévues, mais comme tout le monde, on attend d’y voir plus clair pour les annoncer.

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