interview
(©Photo : Arnaud Ben Johnson Moser)
Nous sommes des amis depuis la plus petite enfance. On a eu des projets avant puis cette idée de monter un band club rock a émergé, et nous y voici.
L’envie de mêler ambiance électro dansante des clubs et le rock, une idée pensée dès le départ, à la création de Caesaria ?
Oui, dès le premier EP « Come On & Dance ». Tout notre parcours est un parcours initiatique du club rock !
Justement, la musique représente quoi pour vous ? Un moyen de s’évader, un exutoire, un besoin vital… ?
Les trois mon capitaine !
(©Photo : Arnaud Ben Johnson Moser)
Un public différent en club et en concert rock, l’envie de mêler ces deux types de public ?
Ils ne sont pas si différents. Généralement, ils se rejoignent même assez, c’est assez surprenant. Donc oui, l’envie de mêler les deux mais aussi et surtout l’envie de ramener les gens en clubs, en salles de concert peu importe leur « style ».
Vous avez déjà sorti deux EPs et le nouvel EP « Connection Loss » sort ce 1er mai. L’identité musicale de Caesaria s’est-elle peaufinée au fil du temps, de ces réalisations ?
Oui évidemment : à force de chercher, d’expérimenter et de travailler, tu peaufines ton son, ta vision et ce que tu veux au global.
Sur Connection Loss, on a vraiment atteint ce qu’on voulait. On est prêt maintenant pour le reste.
La thématique abordée dans l’EP Connection Loss ? Une connexion perdue entre les individus (individualisme), une connexion perdue entre la nature et l’Homme… ?
Oui, très clairement ; c’est un peu tout ça mais pas que. On parle aussi d’amour, de musique, de sentiments perdus, de manque de repères, de teuf, de folie… Il y a beaucoup de thèmes abordés mais au global, on veut couper la connexion au sens le plus large du thème, oui.
(©Photo : Arnaud Ben Johnson Moser)
Parlons de l’expérience studio et du live. Votre musique se vit plutôt en Live qu’en studio selon vous ? Est-ce pour vous deux façons différentes de travailler pour donner autant d’énergie sur disque que sur la scène ?
Non, elle se vit aussi en studio. Simplement, nous on vit pour la jouer sur scène : c’est ce qu’on préfère, c’est ce qui nous anime et c’est pour quoi on fait de la musique. C’est quelque chose qu’on a beaucoup travaillé : savoir faire sonner l’énergie du live sur disque mais en ayant des prods rock electro donc un peu produites quand même. Ce n’est pas évident et on en a beaucoup chié !
Mais sur Connection Loss, on trouve qu’on a réussi à le faire. C’était un peu le challenge de Brett, et il a plutôt bien fait le taf !
Actuellement, avec les reports ou les annulations de dates, on vit tous une actualité musicale bouleversée. Comment vivez-vous cette situation : de la colère, de la crainte, des doutes, des espoirs ?
On est triste pour toute l’industrie du disque et de l’event : musiciens, boites de prod, intermittents, festivals, techniciens, bookers, tourneurs… c’est une catastrophe économique et on espère vraiment que l’État va se bouger pour aider tout ce monde.
Sinon nous de notre côté, on attend, on compose et on fait ce genre de bail : https://www.facebook.com/lenouvelobservateur/videos/2413048862341660/
C’est une période qui donne aussi des idées de composition, d’écriture tout de même ?
Oui carrément… Cette période de « calme » te permet de prendre le temps, de penser, de revenir à l’essentiel donc c’est assez salvateur d’une certaine façon.
Que pensez vous de cette explosion de live en stream confinés ? Un forme nouvelle de concert qui pourrait perdurer bien après tout ça ?
Aucune idée mais soyons honnêtes, c’est quand même beaucoup moins bien qu’en vrai, non ?
Un dernier mot ?
Clou ?
Je sais pas, merci à toi pour ton temps !
(interview : Hervé Collet / Photos : Arnaud Ben Johnson Moser)
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